Trois fois que je vais en Chine ! Et j'ai le sentiment de désespérer Billancourt et tout ce qui va autour quand je confesse que je ne suis jamais allé à la Grande Muraille. C'est vrai ça! C'est con d'aller aussi loin pour ne pas voir ce qu'il y a à voir, ce qu'il faut voir, photographier ce qui doit l'être et ainsi prouver qu'on y est allé. Certes, me direz-vous, il existe d’excellents ouvrages dans lesquels d’excellents photographes ont pris d’excellentes photos de ces endroits. Mais, wouarff, hé, ça vaut jamais une bonne photo prise par bibi ! Alors, j’en ai pris des photos, moi ! Certes, j’ai loupé la Grande Muraille (et cela fait toujours une bonne raison d’y retourner), mais alors, je me suis bien rattrapé : j’ai pris des photos de lignes électriques, de publicités, de cabines téléphoniques, de villes-fantômes (pas facile, ça), de Chinois en train de regarder le Yang-Tsé (parce que le Yang Tsé en lui-même, hein, entre nous…), de trains, de vélos, d’horloges et… de pelouses qui parlent et demandent qu’on ne les dérange pas ! Ah, y’a pas à dire, c’est beau la Chine