Le dernier livre de Michel Sauquet vient de paraître et c'est un double plaisir pour moi. D'abord parce qu'il rejoint ainsi une très belle collection dans laquelle j'ai publié en 2010 Hong Kong, un parfum d'éternité. Nous voilà enfin réunis par le texte avec l'ami Michel à qui je dois tant, puisque c'est grâce à lui qu'en 2002, je rencontrai Marie Leurquin avec qui commencerait l'aventure de "C'est de Chine que je t'écris..." Ensuite, et surtout, parce que c'est un très beau texte sur la capitale du Brésil, où l'auteur a longtemps traîné ses guêtres...
Le pitch de Brasilia :
Architectes et urbanistes du monde entier le savent bien. La capitale du Brésil est construite suivant un plan d’une symétrie absolue, qui reproduit selon les uns l’image d’un avion, selon les autres celle d’un oiseau. Pour ma part, j’ai vite découvert qu’il s’agissait d’un volatile : un oiseau-carcasse, né géant dans le désert, mort à la naissance. Un oiseau aux ailes démesurées, qui aurait abandonné les formes mathématiques de sa mue au milieu du désert, avant de laisser fuir son âme…